Extraits du tract
Après
la présentation de la CAP et un rappel historique, la
Ferc-sup CGT réalise l’analyse suivante :
« AUJOURD'HUI,
alors que viennent d'être publiés les décrets et arrêtés portant
organisation des premiers concours, il ne nous paraît pas superflu de revenir
sur QUELQUES CONTREVERITES qui ont été et qui continuent d'être propagées
afin de ne pas s'engluer dans des combats d'arrière garde perdus d'avance.
les bibliothécaires adjoints
(B.A.) sont rétrogradés: FAUX.
Les
ex bibliothécaires adjoints sont reclassés au même grade, même échelon, même
ancienneté conservée dans le nouveau corps ainsi que les inspecteurs de
magasinage qui sont reclassés au même échelon, même ancienneté dans le 1er grade d'assistant dit de « classe normale ».
les ex B.A. se verraient attribuées
de nouvelles fonctions (de magasiniers ?) : FAUX.
Le
ministère s'est engagé par écrit (Circulaire DPATE 010435 du 27.02.2001) «
il va de soi que les ex‑BA continueront d'exercer les missions qui leur
étaient confiées précédemment, et ce, jusqu'à la fin de la période de
transition qui conduira à la mise en place de l'organisation-cible dans la filière
bibliothèque. »
demande pour les bibliothécaires‑adjoints
d'une intégration directe sans concours, ni examen…, tout comme tes
instituteurs qui ont bénéficié de cette mesure pour être intégrés dans le
corps de professeurs des écoles: FAUX.
Si
les instituteurs ont bien bénéficié (et continuent de bénéficier) d'un
reclassement dans le nouveau corps de professeurs des écoles, c'est par le
biais d'un concours interne dont le premier fut organisé en 1993 et les mesures
d'intégration étalées sur 15 ans.
(Lire
à cet égard les très instructifs recueils publiés chaque année par SUDEL
depuis 1994 et intitulés : « Premier concours interne d'accès au corps des
professeurs des écoles »).
intégration directe sans concours selon l'article 19 de la loi 84‑16 : FAUX.
Si
cette possibilité existe bien, encore faut-il que les indices de début et de
fin de carrière soient les mêmes. Ce qui n'est pas le cas entre les BA et les
Bibliothécaires‑Adjoints spécialisés (BAS).
Enfin
que penser du recours au Conseil d'Etat déposé par l'ABAF (association
de bibliothécaires‑adjoints de France) qui, s'il devait aboutir, nous ramènerait
plus de 10 ans en arrière.
Exiger
l'abrogation du décret du corps d'Assistants des bibliothèques est non
seulement un combat irréaliste d'arrière garde, mais aussi l'aboutissement
logique d'un aveuglement nombriliste, fait de méconnaissance de mécaniques
statutaires et d'un mépris des autres catégories, en particulier les
personnels de magasinage... qui eux aussi sont surdiplômés.
Ce combat
n'est pas le nôtre. »